Placebo

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Placebo

Forum rpg - fortement -inspiré de Fisheye Placebo, œuvre de Wenqing Yan (Yuumei).PG 13 - Genre : Cyberpunk, Dystopique, Fiction, Psychologique

Loading... please wait...
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

2 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
C'est un échec
Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'


****
Ayant mis de l’ordre et éteint de terminal de communication, je vérifiais une dernière fois les branchements. Je n’avais pas besoin de te voir inscrire une énième fois que mon projet était trop dangereux et que je risquais d’en mourir, j’étais parfaitement conscient des risques et c’est pour cela que j’avais tout prévu en conséquence. J’avais promis de te sortir de là, j’avais œuvré de nombreuses années pour cela et c’était le moment de tout mettre en exécution avant que je ne me fasse découvrir et que je ne puisse plus rien faire. Après tout, la fuite de Rayén – et d’autres – avait déjà bien attiré l’attention, sans compter qu’on avait toujours trouvé suspect mes aller et venue auprès de Ekhi.
Lui aussi serait bientôt libre et avec un peu de chance, aujourd’hui fonctionnerait et je serais là pour le voir.

Il restait Daniel, ce gosse avec lequel je n’avais finalement pas pu respecter la promesse que je m’étais faite d’être plus présent pour lui. Je pourrais la faire une autre fois en disant que quand tu serais libre, j’aurais plus de temps à lui consacré mais je me connaissais, je ne savais pas équilibrer mon temps. C’était ironique de se dire que je détestait mon père mais que j’étais probablement celui qui lui ressemblait le plus au niveau du travail…
Enfin, c’était les vacances alors j’avais pu demander à Joyce de passer la journée avec lui. Peut-être que Joan serait là lui aussi… Je leur avais dit que quelque chose d’important allait se produire alors, s’il devait vraiment m’arriver quelque chose, ils prendraient Daniel avec eux. Mais ce n’était là que des précautions inutiles puisque tout allait réussir, c’était certain. Je préparais tout depuis plusieurs années rien que dans ce but.

Une fois les vérifications faites, je me branchais correctement à la machine avant de m’allonger sur la table d’examen. Lançant le processus, je fermais les yeux tout ne vidant mon esprit pour ne pas créer d’interférences.

Un son strident résonne mais je n’ai pas le temps de réagir, je me sens alourdi alors que ma tête semble être pris comme un bloc de béton. Ce doit être normal… ça l’est… j’entends une vois dans ma tête qui dit de tout arrêter, que ce n’est pas normal, qu’il y a un problème alors que la machine s’emballe.
C’est douloureux, je tente d’ouvrir les yeux mais ne vois rien, mes implants ce sont désactivés ? Je me lève… puis tombe alors que des bruits d’explosions se font entendre. Je tire sur les fils qui entoure ma tête et mon bras brûlé par les courant électrique mais je sens qu’il est trop tard pour réagir. Je n’arrive pas a poser un pied à terre, je tombe de la table en embrassant le sol.

C’est un… échec…

Liam O'connor
Liam O'connor


****
Le 20 juillet 2538, à l'hôpital près de la Fondation, avec Ahinara Yasnost'


Je n’ai jamais été médecin. Je ne le serais même jamais. Ce serait même un rêve bien trop… inaccessible ? Après tout, je ne suis pas le genre de personne qui sache comment s’occuper d’une seule personne. Pas sans éprouver une méfiance envers celle-ci. Est-ce pour m’approcher et me voler mes travaux ? Une inquiétude qui ne devrait plus m’affecter puisque tout est désormais dans mon implant qui lui-même est déconnecté du réseau. Pourtant, je ne peux cesser de m’en faire et de me rapprocher plus que nécessaire de mes nombreux collègues. Apporter de l’aide quand cela m’est demandé ou si cela n’implique pas les recherches. Parler de tout et de rien, même si je n’y porte que peu d’intérêt. Me faire des amis ? Quelle idée ! Une famille débute par une complicité qui elle-même naît de cette dite amitié, mais je n’ai pas encore réussi à comprendre quelles formules pourraient m’aider à prévoir toute forme de malice à mon égard. Toute trahison. Parce que c’est ce point spécifique qui m’empêche de faire ce que je veux. J’en suis conscient. Enfin… Tout cela pour arriver à aujourd’hui : j’ai sauvé la vie d’une personne alors que nous ne sommes pas spécialement proches et que je n’en étais pas dans l’obligation. Quoique…

Cela devait être une journée parfaitement ordinaire quand une panne généralisée s’est déclarée dans le bâtiment de la Fondation. Une explosion s’est même fait entendre. Au début, égal à moi-même, je ne m’y suis que peu intéressé, jusqu’à ce que je comprenne que le problème était plus grave que je ne le pensais. Les équations montraient que quelque chose n’allait pas. Et tout cela m’a amené au médecin qui est responsable de ma personne concernant l’implant dans ma tête. Il est vraiment dans un piteux état avec toutes ces brûlures et j’ai bien compris que c’est une expérience qui a provoqué tous ces problèmes. Mais quelle importance face à la survie d’une personne ? Il semble que je ne sois pas devenu totalement insensible malgré ce que j’ai bien voulu croire. Je n’ai pas pu l’abandonner. Je n’ai pas pu laisser les choses telles qu’elles étaient. Et il m’est impossible de dire ce que cela va donner. Des remerciements ? J’en doute. Des honneurs ? Encore moins et je n’en attends même pas. Qu’il n’y ait aucun changement serait sans doute le mieux. Pourtant, quelque chose me dit que c’est impossible.

Actuellement, j’attends votre réveil, monsieur Yasnost’. Pour me faire patienter, je réfléchis sur les raisons de cette explosion et ce qui a bien pu provoquer des brûlures sur votre bras et votre tête alors que vous dormez sur un lit plus ou moins confortable, vous remettant du choc de cette mésaventure. La question que je me pose toutefois est si je vais faire un rapport à nos supérieurs si jamais je parviens à comprendre ce qu’il s’est passé. Je dois vous avouer que je tiens peu à avoir des problèmes avec cette organisation qui nous a embauché pour nos compétences respectives. Pourtant, je doute vouloir vous vendre si jamais vous avez fait quelque chose de… répréhensible. Sans compter que je n’ai même pas à m’en mêler de premier abord. On ne peut pas vraiment me reprocher de vouloir rester en dehors de vos affaires. D’autant plus que je ne veux pas qu’on se mêle aux miennes. Je ne compte donc pas vous poser la moindre question à ce propos. Alors pourquoi j’attends votre réveil ? La réponse est assez simple, bien qu’elle me paraisse n’être qu’une excuse pitoyable que j’évoque pour me sentir moins coupable. Puisque je vous ai sauvé la vie, dans un sens, c’est comme si je me sentais responsable de votre bien-être, donc j’attends de pouvoir m’assurer que vous pourrez vous débrouiller pour rentrer chez vous et vous occuper de votre santé. Sinon… je ne peux clairement pas vous laisser ainsi. Sans doute vous aiderais-je si vous ne pouvez compter sur personne. Je perds du temps sur mes propres recherches mais, encore une fois, qu’est-ce que valent ces données face à une vie humaine ? J’espère seulement que vous serez capable de me supporter puisque je ne sais pas si je pourrais faire semblant de me montrer agréable. Je ne vous fais pas totalement confiance. Maintenant que j’y pense, c’est fortement contradictoire avec mon envie que vous soyez le seul à vous occuper de moi et mon implant. Quelle blague ! Il va falloir que je remette un peu d’ordre dans ces idées qui sont les miennes avant de devoir les partager avec quelqu’un. Du moins, si vient ce jour, ce qui n’est pas sûr non plus.

Voilà que vous ouvrez les yeux. Silencieusement, je vous observe pour ne pas vous presser alors que je pense que vous avez besoin d’un peu de temps pour comprendre où vous vous trouvez. Et je ne voudrais pas vous faire peur non plus. Pas besoin d’être médecin pour avoir cette part de bon sens, me semble-t-il. Et lorsque vous me paraissez assez alerte et conscient pour accepter mes mots, je vous annonce :


« Je vais appeler une infirmière. Mieux vaut que vous évitiez de vous agiter, monsieur Yasnost’. »


Etait-ce une bonne idée de vous donner votre nom ? On ne m’a rien dit à ce sujet. Qu’importe. Dans le pire des cas, on me fera des reproches que j’essuierai comme à mon habitude. Pour le moment, je me lève lentement pour appuyer sur le bouton d’appel et, silencieusement, j’attends avec vous que quelqu’un vienne. Je ne vous laisserais pas seul pour le moment. Je ne pensais pas que je serais un jour aussi altruiste envers une personne que je connais à peine…


Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'


****
J’ai mal, partout, cela irradie de toute part… C’est ce qui me tends à croire que Ahinara à réussit puisque dans « mon » monde, je n’ai plus mal depuis longtemps. Je m’essaie au calme, j’entends que l’on dit de ne pas m’agiter mais je n’arrive pas à répondre. Dans les méandre de ma conscience, je n’entends rien. Je ne suis relié à rien… et à personne ? Où es-tu ?!
J’ouvre les yeux inconsciemment pour me redresser, observant autour de moi. Je ne vois rien… ai-je réussi à ouvre les yeux ? Je ne peux même pas voir ça. Pourquoi… comment… Je sais que m’agiter ne m’aidera pas à avoir les réponse mais je tremble de partout, je crois. Je manque de tomber mais l’on me retient et je tente de me concentrer. C’est vrai, la voix… il a appelé « Monsieur Yasnost’ » mais comme l’on porte le même nom, je ne peux pas savoir s’il parle de toi où si j’ai été découvert. Je ne vois pas la personne qui me fait face… aussi, depuis qu’il m’a rattrapé, je ne le lâche pas.

- Où… est-ce que je suis ?

Je ne vois rien, il a parlait d’infirmière… un hôpital ? Ah, j’ai mal à la tête. Partout, mais ma tête fait encore plus mal que tout le reste. Je dois réussir à comprendre. Est-ce que tu dors au fond de ma tête à cause du choc de m’avoir fait venir ? Je t’avais pourtant dit de ne pas le faire, que c’était dangereux. Je m’accroche un peu plus à cette personne que je ne vois toujours pas mais qui semble calme à mes côté alors, je la recopie, tentant de caler ma respiration sur la sienne, cela m’aide même si c’est difficile. Je n’ai pas eu de corps depuis de si longues années maintenant… les sensation sont si forte que c’est parce que je sers fort cet inconnu avec mes mains que j’arrive à ne pas m’éparpiller.

- Qui… Mon nom ? Quel est mon nom ?

Parce que tout était flou et que j’ignorais à qui j’avais affaire, c’était peut-être le plus simple le temps que je réorganise mes pensées. Cela me permettrait aussi d’être certain qu’il s’adressait à moi tout à l’heure et qu’il n’y avait pas une autre personne dans la pièce. Le monde autour bourdonnait tellement que je n’étais pas certain d’entendre s’il y avait une autre personne que lui si elle se trouvais un peu plus loin.
Je relevais les yeux vers lui… les avais-je ouvert ?

- Je… ne vois rien…

Il me le dirait, si j’avais oublié de les ouvrir, n’est-ce pas ? Si ce n’était pas le cas, pourquoi je ne voyais rien ? Je ne devais avoir la réponse quelques part dans mes souvenir mais j’avais si mal en réfléchissant que j’avais… une désagréable sensation qui remontait dans ma gorge. Comment appelait-on cela déjà ?
J’étais si mal… où étais-tu Ahinara ? Est-ce que toi, tu allais bien ? Reviens vite…

Je crois que je suis à deux doigts de perdre connaissance une nouvelle fois.

Liam O'connor
Liam O'connor


****
Le 20 juillet 2538, à l'hôpital près de la Fondation, avec Ahinara Yasnost'


Un conseil entré par une oreille et qui ressort par l’autre. Pourquoi est-il si difficile de faire en sorte que les patients cessent de bouger après un incident ? Ou quand ils sont malades ? Pourtant, vous, blessé comme vous l’êtes vous devriez ne pas vouloir faire de mouvement inconsidéré, n’est-ce pas ? Sans compter que vous êtes vous-même un médecin, que vous êtes censé connaître ce genre de conseil par cœur afin de le donner à vos patients sortant d’une lourde opération. Ce fut mon cas lorsque j’ai eu mon implant mémoriel. Alors, pourquoi diable vous levez-vous ? Votre comportement me désespère. Vraiment, j’ai l’impression de parler dans le vide et je n’aime pas cette sensation. Pourtant, je ne peux toujours pas vous abandonner tel que vous êtes actuellement. Je ne peux pas vous laisser à un sort certainement brutal alors que vous êtes clairement désorienté. Moi, attendri ? Non. Seulement consciencieux dans ce que je fais. Et c’est parce que je le suis que je m’approche de vous afin de vous offrir une certaine stabilité. Il serait vraiment malvenu que vous fassiez une nouvelle chute, surtout dans votre état, n’est-ce pas ? Mais pourquoi tremblez-vous autant ? Le choc ? Ou cela a-t-il un lien plus étroit avec l’expérience qui vous a mis dans cet état ? Il me faudrait plus de temps pour y réfléchir.

Actuellement, j’ai le rôle de bouée de sauvetage. La vôtre. Ce comportement qui est le vôtre me fait penser à celui de mes jeunes frères après qu’ils aient fait un cauchemar. Mais je ne suis pas celui à qui ils s’accrochent de cette manière. Mes parents sont leurs bouées alors que je ne suis qu’un lointain spectateur. Que devrais-je faire pour vous aider à vous apaiser alors que je ne sais même pas ce qui ne va pas. Dans le doute, je préfère rester immobile. Votre première question est sans doute la plus logique et elle est simple à répondre alors que votre prise sur mes vêtements se fait plus forte encore :


«Nous sommes à l’hôpital. Ne vous en faites pas, vous êtes entre de bonnes mains. »


Est-ce que cette réponse peut vous apaiser ? Il semblerait que oui puisque votre respiration se fait de moins en moins désordonnée. Dommage que je ne puisse pas demander de conseil à ma mère en l’instant. Cela pourrait l’amener à vouloir connaître les circonstances et ce serait dangereux pour elle. Ensuite… vous n’êtes plus un enfant depuis longtemps, alors j’imagine que vous ne seriez pas heureux que je vous traite comme tel. Bien sûr, je peux me tromper, mais en l’instant vous n’êtes pas en état de me le dire. Alors vous allez devoir faire avec pour le moment. Dire que je suis en train de m’inquiéter…

Et il y a de quoi s’inquiéter. Il semblerait que vous ne sachiez pas votre nom. Le coup porté à votre tête est vraisemblablement bien plus lourd en conséquences que je ne le pensais en vous voyant vous réveiller. Ce n’est pas une bonne chose. Que faire ? Je n’ai pas de solution et aucune personne de présente pour me conseiller. Je réponds donc en me promettant de faire part de tout ce que je sais de votre état à la personne qui devrait finir par arriver :


«Vous vous appelez Ahinara Yasnost. Vous êtes médecin au sein de la Fondation. Cela vous dit quelque chose ? »


Mince… Peut-être aurais-je dû éviter de trop en dire… Tant pis. Maintenant que c’est fait, je ne vais pas pouvoir faire autrement que composer avec cette potentielle erreur de ma part. En attendant, vous n’en avez pas vraiment fini avec vos inquiétudes et je constate que vos yeux ne s’accrochent pas vraiment à moi. Rapidement, vous me confirmez ce que j’en suis venu à penser : vous n’y voyez rien. Cela va sans doute être problématique pour que vous puissiez continuer vos activités. Quoique, avec un peu de chance c’est juste temporaire. Je ne suis pas celui qui pourra vous le dire. Alors, je commence par vous allonger en douceur en vous répondant avec fermeté comme lorsque je tente de convaincre mon frère âgé de quatre ans de bien vouloir mettre ses chaussures :

«Vous pourrez en parler avec les médecins qui viendront vous voir. Personnellement je ne suis qu’un de vos nombreux collègues et je ne suis pas doué en médecine. En attendant, restez allongé et reposez-vous. Vous avez été blessé à la tête et au bras, alors il serait malvenu de trop en faire. Je reste là tant que le corps médical ne sera pas à vos côtés. »


Pour le moment, c’est tout ce que je peux faire. C’est tout ce qui est dans mes moyens. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de parler de ce qu’il s’est passé. Je ne voudrais pas vous fatiguer davantage ou réveiller des traumatismes dont nous n’aurions pas conscience. Je connais mes limites et gérer une personne en crise de panique est au-delà de ce que je suis capable de faire.


Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'


****
L’hôpital… pas la fondation…
Je ne vois toujours pas, je ne peux que me concentrer sur cette voix qui me réponds alors que je serre ce qui dois être le tissus de ses vêtements entre mes mains avec force pour ne pas perdre pied. Tellement de sensation différente et pourtant, paradoxalement, tant de silence. Où es-tu, Ahinara ? Je n’ai personne à qui poser cette question.

Je m’appuie sur cet inconnu à qui je m’accroche, tentant de me calmer, de reprendre conscience de ce que c’est d’être humain, d’avoir un corps après tout se temps. Respirer fait-il toujours aussi mal ?

Je demande « mon » nom pour en savoir plus, la réponse me fait frémir. C’est bien le corps de Ahinara… Je secoue la tête, arrête très vite à la douleur. Non, ça ne me dit « rien ». C’est la seule chose que je peu faire tant que je ne te retrouve pas dans ce silence, tant que je ne sait rien. Est-ce que Alsham m’en voudra de ne pas avoir su te retenir ? Il m’avait que c’était dangereux et je le savais. Tu n’as rien voulu entendre… Où es-tu maintenant ? Quand va-tu revenir ?
Et Alsham ?

Je me mords la lèvre sans en avoir conscience à la réponse sur mon état. Je dois attendre les médecins… comment faire ? Je ne veux pas les voir… S’ils découvraient ? Si jamais je… Je m’accroche un peu plus à cet inconnu, voulant retarder au plus possible le moment où il me forcera à me coucher et partira en me laissant seul. Je vais être seul… Ou est-ce que je suis déjà seul ? Plus seul que je l’ai été ?
Je ne sais pas…
Lui, il a dit qu’il était un « collègue » mais tu travaillais seul alors…

- Votre… nom ?

Ce nom… je m’en souvenais… section mathématiques… la photo de son dossier me revenait et un mal de tête fulgurant me fit gémir.

- Partez… pas…

C’était aussi un patient de Ahinara, le plus récent je crois… je ne sais pas pourquoi, cela me rassurait et aussi… sa voix m’aidait.
Je me détendait légèrement, le bourdonnement résonnait toujours et je me penchais sur le côté pour me rallonger sans pour autant le lâcher. Ce n’était peut-être pas le mieux… je ne savais pas… j’étais fatigué… tellement fatigué… mais j’avais tellement peur aussi.

Contenu sponsorisé


****


    La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 22:49