Placebo

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Placebo

Forum rpg - fortement -inspiré de Fisheye Placebo, œuvre de Wenqing Yan (Yuumei).PG 13 - Genre : Cyberpunk, Dystopique, Fiction, Psychologique

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Ne me laisse pas seul... || PV Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'


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> Ne me laisses pas seul
 
Le 6 mars 2146... aux alentours des minuit || Stuxent || .feat Daniel Padilla

« Je gémissais faiblement, laissant tomber mon portable sur mon bureau tout en me tenant la tête entre les mains, fermant les yeux. J’avais encore trop forcé sur mes « yeux »…
Je repensais au « gamin » devant ma porte et serrait les dents, n’arrivant pas à savoir s’il avait de la chance ou non. L’autre aurait très bien pu le garder et l’utiliser comme cobaye alors dans un sens, oui mais… fait chier. Je n’avais pas le temps de m’occuper d’un enfant… je ne savais même pas comment faire. »






Du coin de l'œil, je le vois écrire alors que je finis de lire les documents. Enfin, survoler plutôt parce que entre la fatigue et mes yeux… et cette migraine que j’avais réussi à temporairement éviter… Enfin nous sommes samedi, presque dimanche alors je pouvais m’accorder une journée off pour m'occuper de ce gosse.
Je finis de ranger à temps pour qu’il me tende le carnet que je lisais en fronçant les sourcils. Vraiment, j’allais devoir désactiver mon implant oculaire cette nuit si je ne voulais pas finir aveugle demain. Le nombre de “pardon” me faisait douloureusement penser à mon frère, quand aux fautes, c’était sûrement normal vu son âge, encore heureux qu’il ai pu simplement m’écrire une explication aussi longue. Je relevais donc mon regard vers lui, remettant une mèche derrière mes oreilles pour éviter qu’elle ne gêne ma vision déjà trouble.

Tu n’as pas à t’excuser autant, cette situation n’est pas de ta faute. Ce que je te propose c’est que l’on mange et ensuite, je te prêterais des vêtements pour aller dormir, nous auront tout le temps de parler du reste demain.


Je lui tendais de nouveau le bloc-note au cas où il voudrait noter d’autres choses par la suite.

Je sais que c’est difficile et que ça ne remplacera pas tes parents mais tu es ici chez toi alors, tu peux faire ce que tu veux. Les deux pièces là-bas - je les montrais du doigt - sont ma chambre et mon bureau. A côté des escaliers tu as les toilettes et une salle de bain. L’étage à une chambre et une salle de bain, elles seront à toi, d’accord ? Comme ça tu aura un espace à toi.


L’endroit était aménagé puisque j’avais prévu d’y accueillir mon frère après l’avoir sorti de là mais il avait refusé, à raison, pour ne pas que nous ayons des ennuis. J’avais vaguement eu l’idée d'héberger Sainara par la suite mais cela pourrait prendre encore un temps indéfini et maintenant que ce petit gosse était là, autant ne pas laisser cette place vide et qu’il puisse en profiter.
Je lisais ce qu’il me tendait si ce fut le cas avant que l’on sonne à la porte. Lui rendant le bloc note dans le cas échéant, j’allais à la porte pour récupérer la commande avant de verrouiller une nouvelle fois la porte derrière moi. Ah, il allait aussi falloir que je lui donne les clefs…

Je posais le sachet de repas sur la table du salon, posant sa portion devant lui avant d’aller dans la salle de bain pour récupérer des anti-douleurs. Il y avait bien une ordonnance dans le paquet de lettre mais l’autre n’avait pas estimé être son rôle d’aller chercher les médicaments au passage avant de le laisser devant ma porte comme un vulgaire colis. Une fois de retour dans la cuisine, je prenais deux grands verres d’eau et je posais le sien à côté de lui avec les deux comprimés.

Ça apaisera un peu ton mal de tête en attendant demain.


Je m’installais à ses côtés pour prendre mon repas à mon tour, ne proposant pas de regarder la télé à cause de mon mal de tête et du sien. Inutile d’en rajouter.
L’envie de manger n’y était pas vraiment mais je devais montrer l’exemple n’est-ce pas ? Je soupirais faiblement en mangeant une bouchée. Je n’avais vraiment rien pour m’occuper d’un enfant.



> Hors Rp

Appartement de Ahinara:

Codage du portable par (c) Watkins Morgan sur Iroha
Codage du rp par (c) Ahinara Yasnost' sur Placebo

Daniel Padilla
Daniel Padilla


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6 mars 2146

Avec Ahinara Yasnost'
vers minuit


Je n’ose pas vous regarder, monsieur, alors que vous lisez ce que j’ai écrit. Je ne sais pas du tout ce que vous allez pouvoir en penser. Papa me disait toujours mes fautes pour que j’en fasse moins et il m’aidait à les corriger quand je lui montrais un texte que j’avais écrit. Maman, elle, répondait toujours à mon message ou me donnait son avis avant de se pencher sur les fautes. J’aimerais tellement qu’ils soient là… Papa… Maman…

Vous faites comme maman, vous répondez à mon message avant de faire attention à mes fautes si j’en ai fait. Sans doute… J’en fais tout le temps… J’ai des larmes qui m’empêchent de voir correctement et une boule dans la gorge, mais je ne pleure pas, quand vous me dites que je n’ai pas à dire pardon tout le temps parce que je n’ai rien fait de mal. Alors je hoche un peu la tête et je fais pareil pour accepter de manger avant de dormir. La météo est finie depuis longtemps, pas vrai ? Je me demande si papa et maman seront… seraient en colère s’ils venaient à le savoir. Est-ce que je vais arriver à parler demain ? A l’hôpital, je n’y arrivais pas du tout. Avec l’autre monsieur je n’y arrivais pas non plus. Et, maintenant, je n’arrive même pas à ouvrir mes lèvres. J’ai l’impression que si je le fais je vais beaucoup pleurer comme devant la porte. Je ne pense pas qu’il veut me voir pleurer, il me dirait d’arrêter je pense… Comme ma maîtresse ou la dame qui me donnait à manger peut-être.

Avec mes deux mains, je reprends le bloc-notes que vous me tendez encore. Je crois comprendre que je ne retournerais plus chez mon papa et ma maman. Je ne pourrais plus les revoir… Mais je peux rester ici. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que j’ai l’impression d’avoir moins peur. Mais je reste vraiment triste. Je ne vous connais pas, monsieur, alors c’est difficile pour moi de penser que je vais rester ici. Je veux rentrer à la maison et vivre encore avec papa et maman. Je veux aller dans ma chambre, dans mon lit… comme d’habitude. Maman viendra me mettre ma couverture comme il faut et me fera un bisou en me donnant mon doudou. Papa me fera un signe de la main de la porte de ma chambre et je lui répondrais pareil. Mais… c’est pas possible… puisqu’ils… ils ne sont… ils sont…

Je regarde là où vous me montrez. La pièce où vous êtes allé, le bureau. Et celle à côté, votre chambre. Vous me dites aussi qu’à côté des escaliers il y a la salle de bain et que je peux faire ce que je veux en haut parce que tout est pour moi. Je dois aller en haut parce que vous ne voulez pas me voir ? Je peux comprendre, je pense… peut-être que je gêne…

Merci


C’est tout ce que je peux répondre à tout ce que vous me dites. Tout ce à quoi j’arrive à penser pour vous répondre. Et vous le lisez avant de me rendre le carnet pour aller ouvrir la porte qui mène à dehors. Quelqu’un a sonné. Mais il est tard, non ? Pourquoi ? Je regarde et j’écoute, mais ce qui me donne une réponse c’est l’odeur qui vient du sac que vous amenez dans le salon. Ça sent bon. Mais je ne prends pas tant que vous ne me dites pas que je peux le faire. Papa et maman m’ont appris qu’à table on doit attendre que tout le monde soit servi avant de pouvoir commencer à manger. Alors j’attends, surtout que vous partez un moment, d’abord vers les escaliers puis vers la cuisine. Qu’est-ce qui se passe ? Devant moi, sur la table du salon, en plus de mon repas, il y a maintenant un grand verre d’eau et deux cachets blancs. Je vous regarde parce que je ne comprends pas ce que c’est et vous me dites que c’est pour ma tête. Ah… c’est un médicament comme à l’hôpital. Il y en a moins, je crois. Pendant que vous vous asseyez à côté de moi, je prends les médicaments puis je vous regarde. Comme vous mangez, je fais pareil. Enfin, j’essaye… Je n’ai jamais mangé avec deux bâtons en bois à la maison. C’était maman qui cuisinait tout le temps et on avait toujours une fourchette. Je prends les bâtons dans une main et j’essaie de les planter dans ma nourriture ou de soulever. Mais ça ne marche pas très bien. Je pose alors mon repas et les bâtons sur la table et j’écris dans le bloc-notes pour vous le montrer sans oser vous déranger ou vous regarder trop longtemps :

Je peu avoir une fouchette si vou plé ?


Ah… Je dois peut-être aller la chercher moi-même ? Mais je ne sais pas où c’est… Dans la cuisine, mais où là-bas ? C’est trop grand et je ne veux pas vous déranger. Je suis désolé de vous demander ça…

Ahinara Yasnost'
Ahinara Yasnost'


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Je commençais à manger sans vraiment d’appétit et le regard perdu dans le vague devant moi. Il ne me reste plus qu’à organiser la journée de demain et faire en sorte que tout ce passe pour le mieux. Si seulement le gamin avait été sorcier, cela n’aurait pas posé de problème et j’aurais su à qui le confier, quelqu’un qui se serait mieux occupé de lui malgré tout ce dont il s’occupait déjà. Quoique je n’avais pas de preuve… mais s’il ne l’étais pas, je ne pouvais pas imposer cette charge supplémentaire à Andrea, même si Joan n’était plus un enfant à présent.
Un mouvement me fit tourner la tête et je lisais le mot à ma portée. Une fourchette, ah… je n’y avait pas pensé. Je hoche la tête tout en posant mon bol sur la table avant de me lever.

Je n’y avait pas pensé, excuses-moi.


Vu l’air de chaton battu qu’il avait, il était inutile d’en faire d’avantage. J’allais donc chercher une fourchette mais aussi une cuillère avant de revenir pour lui passer le tout et me remettre à ma place avant de boire mon verre d’eau.

N’hésites pas à me demander quand tu as besoin de quelque chose. J’ai de nombreux petits frères mais je n’ai pas vraiment l’habitude de m’occuper d’une personne plus jeune. J’ai aussi un travail prenant mais je ferais de mon mieux. J’espère que nous pourrons nous entendre.


Je ne savais pas bien quoi rajouter de plus pour le moment… Je préférais être honnête avec lui, surtout que je n’étais pas sûr d’être souvent à ses côtés entre mes études et mon projet. Surtout mon projet par ailleurs. Dans un sens, à défaut de mon père, ma mère aurait sans doute était mieux indiquer pour s’occuper de lui.
Peut-être que je devrais appeler Andrea pour qu’il me donne des conseils ?

J’allais me lever pour tout mettre dans l’évier quand je vis qu’il n’avait pas fini. Je ne bougeais alors pas, m’installer plus confortablement dans le canapé comme pour lui dire de prendre son temps. Ce n’était pas la peine de le brusquer.
Je sortais mon portable pour envoyer un message à Andrea malgré l’heure plus que tardive. Comme il travaillait de nuit, j’aurais peut-être une réponse avant d’aller me coucher s’il pouvait prendre une pause.

Voyant que le petit finissait, je me levais avant de dire doucement.

Laisses-tout ici, je m’en occuperais tout à l’heure. Je te montre ta chambre ? On prendra le temps de parler demain après une bonne nuit, tu en as besoin et… moi aussi je dois t’avouer.


Ouvrant la marche, j’allais vers les escaliers tout en allumant la lumière pour monter à l’étage avant de le laissais découvrir les lieux.

La salle de bain se trouve derrière cette porte, tu pourra trouver une autre couverture dans l’armoire si tu as froid. Tu as des questions avant de dormir ?


Je préférais m’en assurer pour éviter qu’il passe une mauvaise nuit même si je doutais qu’elle soit fameuse après tout ce qui venait se passer. J’aurais peut-être dû faire quelque chose pour le consoler… mais quoi ?
Je n’étais pas doué pour les relations sociales.

Daniel Padilla
Daniel Padilla


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6 mars 2146

Avec Ahinara Yasnost'
Pendant la nuit, après minuit


Je vois bien que je vous dérange pendant que vous mangez. Je m’en veux de vous demander en plus de vous déplacer pour moi juste pour une fourchette. Mais… Je ne veux pas fouiner chez vous. Ce n’est pas ma maison et maman me disait toujours que chez les gens je n’ai pas le droit d’aller où je veux. Ou faire ce que je veux.Alors, je ne sais pas quoi faire d’autre que demander. Est-ce que je fais bien ? Ou est-ce que j’aurais dû y penser avant ? Est-ce que vous allez être en colère ou penser que le monsieur qui m’a amené ici aurait dû me garder avec lui ? Moi, je ne sais juste pas où aller ou quoi faire. Je ne sais pas où sont mon papa et ma maman. Je sais juste qu’ils ne sont plus là. Ça me donne envie de pleurer…

Avec un de mes petits coups d'œil, je peux voir que vos yeux sont vers mon mot et moi. Vous lisez ou pas ? Oui, vous avez lu. Je le sais parce que vous me demandez pardon de ne pas y avoir pensé. Ce n’est pas de votre faute. Moi non plus, je n’y ai pas pensé. Pas avant maintenant. Et en plus je vous oblige à vous lever. Qu’est-ce que diraient papa et maman en me voyant maintenant ? Est-ce qu’ils me diraient que j’ai bien fait, ou pas ? Je regarde mon repas dans mon bol en pensant à eux. C’est difficile parce que mes pensées ne sont pas claires du tout. Je ne veux pas qu’ils s’effacent comme ça… Je voudrais qu’ils restent toujours avec moi…

Vous revenez et vous me donnez une cuillère en plus de la fourchette que j’ai demandée. Je hoche la tête sans oser essayer de parler. Ça ne sert à rien de toute façon de parler. Et comme vous ne regardez pas pour vous asseoir, je pense que vous ne pourrez pas lire même si je vous montre le “merci” que j’ai écrit il y a un moment maintenant. Alors, je prends la fourchette pour manger ce que vous m’avez donné sans vous regarder plus. Je pense que vous avez besoin de tranquillité puisqu’il est tard. Papa et maman aussi me demandaient parfois de leur laisser du temps quand ils rentraient à la maison parce qu’ils étaient fatigués. Mais je vous regarde quand vous me dites que je peux vous demander quand j’ai besoin de quelque chose parce que vous ne savez pas trop ce que je pourrais demander. Vous n’avez pas l’habitude. Et maintenant je sais même que vous avez des frères plus jeunes que vous. Je hoche doucement la tête sans savoir quoi dire. Et je ne veux pas qu’on s’entende mal non plus parce que, si on ne s’entend pas, vous ne voudrez plus de moi chez vous. Si vous ne voulez plus de moi, je ne pourrais pas rester et… Où est-ce que je pourrais aller ? Qui voudra de moi ? Même l’homme d’avant m’a laissé ici…

Je mange tout doucement et quand je vois que vous avez déjà fini, j’ai un peu peur que vous vous mettiez en colère. Je me sens soulagé que vous ne le fassiez pas. Mais je ne veux pas trop vous faire attendre non plus, alors je mange un peu plus vite. Juste un tout petit peu. Assez pour finir avant que vous ne me demandiez d’aller plus vite. Je pense que, si vous me l’aviez demandé, j'aurais quand même posé mon bol parce que je ne le peux pas. Maman n’aurait pas été contente parce qu’elle m’a déjà dit que ce n’est pas bien de gaspiller la nourriture, mais je ne me sens pas très bien. Alors, si j’avais mangé encore plus vite j’aurais été malade.Là, elle doit être contente si elle me voit. Elle peut me voir ? Et papa ? Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas pleurer parce que je vous regarde vous lever. Qu’est-ce que je dois… ? Ah. Je me lève moi aussi doucement et commence à reprendre mon bol parce qu’il faut débarrasser la table maintenant. C’est ce que je dois faire quand on a fini de manger. Mais vous me dites de ne pas le faire parce qu’il faut dormir. Je hoche la tête en reposant la vaisselle et je viens avec vous jusqu’à ma chambre en prenant le carnet avec le crayon.

Lentement, je regarde tout autour de moi pour découvrir cette chambre qui est apparemment la mienne. Je peux voir le salon en m’approchant de la rambarde. Il y a une armoire, un bureau, un lit… et une porte qui nous sépare de la salle de bain vous me dites. Doucement, je prends mon doudou qui est dans ma poche et je la serre tout contre moi avec le carnet pour me rassurer un peu. C’est très grand. Beaucoup plus que ma chambre à la maison. Mais il y a beaucoup de choses pareilles aussi. Sauf que… ce n’est pas ma chambre de la maison. Je ne sais pas où elle est. Alors, je m’assois sur le lit doucement et je vous regarde. Je ne sais pas quelle question poser. Je ne sais même pas quoi penser, à part que je veux voir papa et maman. On m’a dit que je ne les verrais plus. Est-ce que vous me diriez ça aussi si je vous demandais où ils sont ? Je ne veux pas l’entendre encore. Alors, je vous écris :

Je ai pa de kestion


Après ça, je vous souhaite bonne nuit et je vous regarde vous en aller. Précautionneusement, je pose mon doudou et le carnet pour regarder ce qu’il y a dans l’armoire. Maman dit qu’il faut mettre son pyjama pour s’habiller, mais il n’y en a pas ici. Alors, je ferme l’armoire. Après, j’enlève mon manteau et mes chaussures avant d’aller dans le lit. Je garde toujours mon doudou dans mes bras parce que, sans, je ne suis pas bien du tout.

Je n’arrive pas à dormir. Il fait tout noir maintenant et je n’entends rien dans la maison. Je voudrais appeler maman ou aller dans sa chambre, mais je ne suis pas à la maison, alors je ne peux pas le faire. Est-ce que vous me gronderiez si je venais vous voir ? J’hésite beaucoup. Mais je commence à avoir peur que vous ne soyez plus dans la maison. Je ne veux pas être tout seul. J’ai peur. Je ne veux pas me réveiller comme à l’hôpital ! Alors, doucement, sans faire de bruit, je me lève et marche lentement vers votre chambre. C’est… la première vers les escaliers ? Je ne suis pas sûr mais en faisant attention de ne pas vous réveiller si vous dormez, j’ouvre la porte. Oui. Vous êtes là. Je ne veux pas vous réveiller. Doucement, je recule et je laisse la porte entrouverte avant de remonter. Je ne suis pas tout seul. Je ne serai pas seul demain. Oui, je dois penser comme ça. J’attends encore longtemps le sommeil, mais je ne m’endors qu’après avoir beaucoup pleuré sous ma couverture. Je veux ma maman et mon papa… Je veux les voir… Je ne veux pas être seul… J’ai peur d’être tout seul… Est-ce que je peux vraiment être avec ce monsieur que je ne connais pas ?

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