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Ne me laisse pas seul... || PV Ahinara Yasnost'
Daniel Padilla
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6 mars 2534
Avec Ahinara Yasnost'
à 22 heures
Avec Ahinara Yasnost'
à 22 heures
J’aimerais comprendre pourquoi je suis aussi seul… surtout devant la porte d’entrée de l’appartement d’une personne que je ne connais pas, une lettre entre les mains.
Il n’y a pas si longtemps de ça, j’étais encore à l’hôpital. On m’a dit là-bas que mes parents ne reviendront jamais et qu’un ami à eux allait venir me chercher. Je ne me rappelle pas vraiment ce qu’il s’est passé pour que je sois blessé de cette manière. Tout ce que je sais, c’était que j’étais dans la voiture et que nous partions en vacances. Puis… plus rien. Je me suis retrouvé dans un lit, avec des bandages sur une grande partie de mon corps et… l’incapacité de parler. Je n’en ai plus spécialement envie maintenant. Pour dire quoi ? Pour parler à qui ? Pour appeler… qui ? Mes parents ne répondront pas, de toute façon, puisqu’ils ne sont pas là. Alors, mes larmes ont coulé dans le silence de la chambre qui sentait le désinfectant. Elles sont tombées sur mes mains serrées sur les draps et qui tremblaient beaucoup. Ce moment était vraiment très douloureux…
Quand l’ami de mes parents est venu me prendre avec lui, je crois que je l’ai reconnu. Il a une femme et deux fils plus grands que moi. J’ai un peu peur de lui, mais je ne sais pas pourquoi. Et comme, de toute façon, je suis tout seul, je ne peux pas faire autrement que de le suivre. Je suis habillé très simplement, avec un jean, un tee-shirt beige et un gilet bleu. J’ai encore un bandage à la tête et on m’a dit de ne pas trop bouger sinon je pourrais avoir la tête qui tourne ou envie de vomir. J’ai mal partout, même maintenant devant la porte devant laquelle l’ami de mes parents m’a emmené. Il m’a beaucoup parlé, surtout pour me dire que j’allais rester avec son fils Yasnost' Ahinara. Je crois que c’est le plus grand des deux. Je ne les connais pas très bien, alors ça ne change pas beaucoup de choses pour moi. Mais je ne pensais pas que monsieur Yasnost’ allait me laisser devant la porte avec une lettre après avoir sonné à la porte. Seul. Encore tout seul…
Encore une fois, je n’entends pas de bruit. Personne ne vient. Je me sens fatigué et j’ai un peu faim. Il fait un peu froid. Mais je préfère avoir froid que retourner dans une voiture encore une fois. Je n’ai pas eu le choix, mais je n’étais pas bien. Que s’est-il passé pour que j’ai peur comme ça alors qu’avant j’aimais beaucoup voyager comme ça ? Je ne peux pas demander. Tout comme je n’ai pas pu dire au monsieur que je ne voulais pas entrer dans la sienne. Je ne sais pas quoi faire…
Comme je ne veux pas déranger et que personne ne vient, je m’assieds contre le mur à côté de la porte. Je garde la lettre précieusement dans mes mains, contre moi. J’ai peur de la perdre alors que je dois la donner à monsieur Ahinara. Est-ce qu’il va vraiment me garder avec lui ? Est-ce que je vais vraiment pouvoir rester ? Et s’il ne veut pas, même si son père m’a dit qu’il ne peut pas refuser ? Où vais-je aller ? Est-ce que je peux rentrer à la maison ? Je veux rentrer à la maison ? Elle est où, ma maison ? Papa… Maman… Pourquoi vous n’êtes pas avec moi ? Pourquoi m’avez-vous laissé tout seul ? Pourquoi… ? Je pleure en posant ma tête contre mes genoux. Ma voix ne sort pas même si je pleure beaucoup. Je n’y arrive pas. C’est bloqué. Et je ne veux pas déranger, alors il vaut mieux que je ne fasse pas de bruit.
J’entends des bruits de pas dans le couloir. Avec la manche de mon gilet, j’essuie mon visage. Puis, je me lève. Ah… j’ai la tête qui tourne… Je me tiens au mur pour ne pas tomber avant de me tenir correctement sur mes deux jambes en regardant vers les escaliers. Il y a une personne avec de longs cheveux rouges qui arrive. Il a l’air très fatigué. Ah… Je ne pense pas qu’il voudra de moi… Il est tard. Il fait noir dehors, maintenant. Mais je ne sais toujours pas où je peux aller… J’ai peur. Je ne sais pas quoi faire… Ah… La lettre ! Quand le monsieur s’arrête près de moi, quoi qu’il dise ou fasse, je lui tends la lettre en la tenant avec mes deux mains. J’ai très peur. Je tremble. Mais je ne peux rien faire de plus. Je… suis tout seul… S’il te plaît, monsieur, ne me laisse pas tout seul…
Il n’y a pas si longtemps de ça, j’étais encore à l’hôpital. On m’a dit là-bas que mes parents ne reviendront jamais et qu’un ami à eux allait venir me chercher. Je ne me rappelle pas vraiment ce qu’il s’est passé pour que je sois blessé de cette manière. Tout ce que je sais, c’était que j’étais dans la voiture et que nous partions en vacances. Puis… plus rien. Je me suis retrouvé dans un lit, avec des bandages sur une grande partie de mon corps et… l’incapacité de parler. Je n’en ai plus spécialement envie maintenant. Pour dire quoi ? Pour parler à qui ? Pour appeler… qui ? Mes parents ne répondront pas, de toute façon, puisqu’ils ne sont pas là. Alors, mes larmes ont coulé dans le silence de la chambre qui sentait le désinfectant. Elles sont tombées sur mes mains serrées sur les draps et qui tremblaient beaucoup. Ce moment était vraiment très douloureux…
Quand l’ami de mes parents est venu me prendre avec lui, je crois que je l’ai reconnu. Il a une femme et deux fils plus grands que moi. J’ai un peu peur de lui, mais je ne sais pas pourquoi. Et comme, de toute façon, je suis tout seul, je ne peux pas faire autrement que de le suivre. Je suis habillé très simplement, avec un jean, un tee-shirt beige et un gilet bleu. J’ai encore un bandage à la tête et on m’a dit de ne pas trop bouger sinon je pourrais avoir la tête qui tourne ou envie de vomir. J’ai mal partout, même maintenant devant la porte devant laquelle l’ami de mes parents m’a emmené. Il m’a beaucoup parlé, surtout pour me dire que j’allais rester avec son fils Yasnost' Ahinara. Je crois que c’est le plus grand des deux. Je ne les connais pas très bien, alors ça ne change pas beaucoup de choses pour moi. Mais je ne pensais pas que monsieur Yasnost’ allait me laisser devant la porte avec une lettre après avoir sonné à la porte. Seul. Encore tout seul…
Encore une fois, je n’entends pas de bruit. Personne ne vient. Je me sens fatigué et j’ai un peu faim. Il fait un peu froid. Mais je préfère avoir froid que retourner dans une voiture encore une fois. Je n’ai pas eu le choix, mais je n’étais pas bien. Que s’est-il passé pour que j’ai peur comme ça alors qu’avant j’aimais beaucoup voyager comme ça ? Je ne peux pas demander. Tout comme je n’ai pas pu dire au monsieur que je ne voulais pas entrer dans la sienne. Je ne sais pas quoi faire…
Comme je ne veux pas déranger et que personne ne vient, je m’assieds contre le mur à côté de la porte. Je garde la lettre précieusement dans mes mains, contre moi. J’ai peur de la perdre alors que je dois la donner à monsieur Ahinara. Est-ce qu’il va vraiment me garder avec lui ? Est-ce que je vais vraiment pouvoir rester ? Et s’il ne veut pas, même si son père m’a dit qu’il ne peut pas refuser ? Où vais-je aller ? Est-ce que je peux rentrer à la maison ? Je veux rentrer à la maison ? Elle est où, ma maison ? Papa… Maman… Pourquoi vous n’êtes pas avec moi ? Pourquoi m’avez-vous laissé tout seul ? Pourquoi… ? Je pleure en posant ma tête contre mes genoux. Ma voix ne sort pas même si je pleure beaucoup. Je n’y arrive pas. C’est bloqué. Et je ne veux pas déranger, alors il vaut mieux que je ne fasse pas de bruit.
J’entends des bruits de pas dans le couloir. Avec la manche de mon gilet, j’essuie mon visage. Puis, je me lève. Ah… j’ai la tête qui tourne… Je me tiens au mur pour ne pas tomber avant de me tenir correctement sur mes deux jambes en regardant vers les escaliers. Il y a une personne avec de longs cheveux rouges qui arrive. Il a l’air très fatigué. Ah… Je ne pense pas qu’il voudra de moi… Il est tard. Il fait noir dehors, maintenant. Mais je ne sais toujours pas où je peux aller… J’ai peur. Je ne sais pas quoi faire… Ah… La lettre ! Quand le monsieur s’arrête près de moi, quoi qu’il dise ou fasse, je lui tends la lettre en la tenant avec mes deux mains. J’ai très peur. Je tremble. Mais je ne peux rien faire de plus. Je… suis tout seul… S’il te plaît, monsieur, ne me laisse pas tout seul…
Ahinara Yasnost'
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> Ne me laisses pas seul
Le Samedi 6 mars 2146... aux alentours des minuit || Stuxent || .feat Daniel Padilla
« ... »
« ... »
Je repensais au « gamin » devant ma porte et serrait les dents, n’arrivant pas à savoir s’il avait de la chance ou non. L’autre aurait très bien pu le garder et l’utiliser comme cobaye alors dans un sens, oui mais… fait chier. Je n’avais pas le temps de m’occuper d’un enfant… je ne savais même pas comment faire.
Je jetais un autre coup d’œil à l’heure avant de soupirer et d’enlever ma blouse. Une fois mon portable passé dans la poche arrière de mon pantalon crème, je baissais les manches de mon col roulé noir tout en éteignant les lumières pour sortir du bureau que j’occupais.
Sérieusement… n’aurait-il pas pu me prévenir avant d’aller le chercher ? Puisque de toute manière il ne me donnait pas le choix, j’aurais au moins pu être là pour le réceptionner ! Je ne connaissais personne que je pourrais appeler pour le faire rentrer en plus… C’était la façon du vieux de me faire payer mon refus de lui donner un double de mes clefs ? Putain, il n’avait vraiment aucun scrupule. Avoir détruit notre famille ne suffisait vraiment pas ?
Je n’avais aucun moyen de le contacter en plus, ce « gosse ». Daniel c’est ça ? Je ne voyais même pas de qui il s’agissait, même le nom de famille ne me disait rien du tout.
Je m’activais un peu plus sur la route, me maudissant au passage alors que je n’avais pas pensé à prendre de quoi « boire » avant de partir et allait le regretter jusqu’au lendemain. Fin de journée de merde…
Installé dans ma voiture, j’avisais l’heure alors que j’attendais à un feux rouge. 23H15. Un profonds soupire s’échappa de mes lèvres. J’espérais vraiment qu’il n’attraperait pas froid… mais putain, qui laissais un gosse seul devant la porte de quelqu’un alors qu’il venait de perdre ses parents ?!
Comme prévu, je n’arrivais pas au pied de mon immeuble avant les 23h56 et je couru dans les escaliers pour atteindre le troisième étages. Prenant un temps pour reprendre mon souffle, je passais ma main sur mon visage, observant le gamin prostré devant ma porte. Bon sang… Pauvre gosse.
Je soupirais, une main dans ma poche alors que j’en sortais les clefs pour ouvrir la porte.
Désolé du retard, je viens d’être prévenu de ton arrivé et il me fallait une heure pour venir de là où j’étais. Tu n’as pas eu trop froid ? Ah… merci.
J’ouvrais la porte tout en parlant, récupérant la lettre qu’il me tendait avant de le faire passer devant moi avant de verrouiller derrière nous. Il n’avait pas de sac avec lui ni rien… je faisais comment moi ? Il allait nager dans mes fringues, même si je n'étais pas si grand que ça... 'chier.
Je retirais ma veste pour la poser sur le dossier du canapé avant de me diriger vers la cuisine où je posais la lettre sur l’îlot centrale avant d’ouvrir le réfrigérateur d’un air pensif.
Tu veux prendre un bain pour te réchauffer ? Je te prêterais des vêtements pour le moment.
Je le refermais dans un vague soupir, on devra sûrement aller récupérer ses affaires... plus tard, occupons-nous plutôt du repas. Cela faisait un moment que je n’avais pas fait de courses correcte et pour cause, cela faisait un moment que je n’étais pas réellement rentré chez moi. Je pouvais toujours commander à manger pour se soir et commander les courses demain, je n’avais vraiment pas le temps de les faire moi-même.
Je posais mon regard sur toi, gamin perdu dans mon salon. Qu’allais-je bien pouvoir faire de toi ? Je ne m’occupais déjà pas bien de moi alors comment je pouvais prendre soin de toi ?
Je passais une main dans ma tignasse rousse, les détachant avant de la passer sur mon visage comme pour me réveiller. J’allais devoir faire plus attention maintenant. C’était ironique de ce dire que la seule personne à qui je pouvais demander conseil était aussi la seule qui n’avait aucune pratique de la chose. Enfin, il avait certainement une vision bien plus « étendue » que mois en matière d’éducation. Je ne savais même pas quel âge il avait… Dix ans ? Douze ? Dès qu’on me sortait de mon domaine de prédilection, j’étais particulièrement mauvais juge et inutile. En résumé : je n’avais rien pour m’occuper d’un gosse. Enfin, si ce n’était une place dans mon appartement. Ce n’était peut-être pas si mal ?
Daniel Padilla
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6 mars 2534
Avec Ahinara Yasnost'
vers minuit
Avec Ahinara Yasnost'
vers minuit
Je ne sais pas du coup quoi faire, à part donner ce que je tiens dans mes deux mains et écouter ce que vous me dites. Vous me demandez pardon, mais je ne comprends pas vraiment. Qu’avez-vous fait de mal ? J’ai un peu attendu, c’est vrai. J’ai aussi eu peur… Peur d’être tout seul. Mais vous voulez bien que je reste alors ce n’est pas très grave. Je ne sais tellement pas quoi faire, que je suis juste rassuré de vous entendre me parler et ne pas seulement m’ignorer. Et vous ne faites pas comme l’autre monsieur qui est venu me chercher à l’hôpital. Je ne sais pas pourquoi, mais il me faisait beaucoup plus peur et j’avais l’impression qu’il allait finir par me crier dessus. Mais, même si ça me rassure que vous êtes là, je ne sais pas ce que vous allez faire maintenant… et ce que je vais faire non plus…
Vous me prenez gentiment la lettre que je porte et je la lâche puisqu’elle est pour vous. Je montre même que je vous ai entendu me dire “merci” avec un signe de tête. Que puis-je faire d’autre, de toute façon ? Puis, parce que vous m’en faites le signe, j’entre dans votre maison. Elle est vraiment très grande. Plus grande que celle de papa et maman. … Ma lèvre tremble et je sens les larmes qui montent. Mais je ne veux pas pleurer devant vous, alors je me retiens. C’est difficile, mais en regardant autour de moi, c’est plus facile à faire. Il y a un très grand canapé au milieu de la pièce et la cuisine est tout à gauche. C’est là que vous allez maintenant que vous avez posé votre veste. Je me sens fatigué, mais puis-je vraiment m’asseoir ? Je ne suis pas chez moi et je n’ai personne à regarder pour vérifier que je peux ou pas. Je ne peux pas vous demander, je ne me sens toujours pas capable de parler. J’ai mal à la gorge, comme si elle était totalement coincée. Tout comme je ne vous ai pas répondu autrement qu’avec un petit signe de tête quand vous m’avez demandé si je n'avais pas eu trop froid quand je vous ai attendu. J’ai eu froid, mais je vais mieux maintenant que je suis dans le salon. J’ai juste un peu la tête qui tourne. Puis… je me demande comment vous dire ce que je pense alors que je n’arrive pas à parler et que vous ne me regardez pas non plus. Que faire… ? Papa… maman… Que dois-je faire… ?
Doucement, je m’avance vers la cuisine. Je me tiens aux meubles quand je passe à côté. Et je vous regarde aussi. Vous aussi, vous me regardez. Alors, je m’arrête vers le canapé vers lequel mes yeux se tournent parce que je n’ose pas croiser votre regard. Je me sens fatigué. J’ai la tête qui tourne et qui me fait mal. Je suis perdu. Et je suis triste aussi… Je vous regarde à nouveau, juste le temps d’une seconde. Ou un peu moins ? Plus ? Je ne suis pas sûr… Mais je baisse vite les yeux parce que je ne sais pas si c’est bien pour moi de le faire. Monsieur, je n’arrive pas à vous parler et ça me fait peur. Je sais que je dois répondre quand on me pose une question, mais je n’arrive plus du tout à le faire depuis que papa et maman m’ont laissé tout seul… Allez-vous me punir pour ça ? Est-ce que vous allez vous fâcher ? J’essaie un peu, mais c’est trop bloqué et j’ai l’impression que c’est de pire en pire. Je ne veux pas que vous soyez fâché. Je serais sage, c’est promis. Mais… ne me laissez pas… Je suis désolé…
Vous me prenez gentiment la lettre que je porte et je la lâche puisqu’elle est pour vous. Je montre même que je vous ai entendu me dire “merci” avec un signe de tête. Que puis-je faire d’autre, de toute façon ? Puis, parce que vous m’en faites le signe, j’entre dans votre maison. Elle est vraiment très grande. Plus grande que celle de papa et maman. … Ma lèvre tremble et je sens les larmes qui montent. Mais je ne veux pas pleurer devant vous, alors je me retiens. C’est difficile, mais en regardant autour de moi, c’est plus facile à faire. Il y a un très grand canapé au milieu de la pièce et la cuisine est tout à gauche. C’est là que vous allez maintenant que vous avez posé votre veste. Je me sens fatigué, mais puis-je vraiment m’asseoir ? Je ne suis pas chez moi et je n’ai personne à regarder pour vérifier que je peux ou pas. Je ne peux pas vous demander, je ne me sens toujours pas capable de parler. J’ai mal à la gorge, comme si elle était totalement coincée. Tout comme je ne vous ai pas répondu autrement qu’avec un petit signe de tête quand vous m’avez demandé si je n'avais pas eu trop froid quand je vous ai attendu. J’ai eu froid, mais je vais mieux maintenant que je suis dans le salon. J’ai juste un peu la tête qui tourne. Puis… je me demande comment vous dire ce que je pense alors que je n’arrive pas à parler et que vous ne me regardez pas non plus. Que faire… ? Papa… maman… Que dois-je faire… ?
Doucement, je m’avance vers la cuisine. Je me tiens aux meubles quand je passe à côté. Et je vous regarde aussi. Vous aussi, vous me regardez. Alors, je m’arrête vers le canapé vers lequel mes yeux se tournent parce que je n’ose pas croiser votre regard. Je me sens fatigué. J’ai la tête qui tourne et qui me fait mal. Je suis perdu. Et je suis triste aussi… Je vous regarde à nouveau, juste le temps d’une seconde. Ou un peu moins ? Plus ? Je ne suis pas sûr… Mais je baisse vite les yeux parce que je ne sais pas si c’est bien pour moi de le faire. Monsieur, je n’arrive pas à vous parler et ça me fait peur. Je sais que je dois répondre quand on me pose une question, mais je n’arrive plus du tout à le faire depuis que papa et maman m’ont laissé tout seul… Allez-vous me punir pour ça ? Est-ce que vous allez vous fâcher ? J’essaie un peu, mais c’est trop bloqué et j’ai l’impression que c’est de pire en pire. Je ne veux pas que vous soyez fâché. Je serais sage, c’est promis. Mais… ne me laissez pas… Je suis désolé…
Ahinara Yasnost'
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> Ne me laisses pas seul
Le Samedi 6 mars 2146... aux alentours des minuit || Stuxent || .feat Daniel Padilla
« Je gémissais faiblement, laissant tomber mon portable sur mon bureau tout en me tenant la tête entre les mains, fermant les yeux. J’avais encore trop forcé sur mes « yeux »…
Je repensais au « gamin » devant ma porte et serrait les dents, n’arrivant pas à savoir s’il avait de la chance ou non. L’autre aurait très bien pu le garder et l’utiliser comme cobaye alors dans un sens, oui mais… fait chier. Je n’avais pas le temps de m’occuper d’un enfant… je ne savais même pas comment faire. »
« Je gémissais faiblement, laissant tomber mon portable sur mon bureau tout en me tenant la tête entre les mains, fermant les yeux. J’avais encore trop forcé sur mes « yeux »…
Je repensais au « gamin » devant ma porte et serrait les dents, n’arrivant pas à savoir s’il avait de la chance ou non. L’autre aurait très bien pu le garder et l’utiliser comme cobaye alors dans un sens, oui mais… fait chier. Je n’avais pas le temps de m’occuper d’un enfant… je ne savais même pas comment faire. »
Toujours pas de réponse… D’ailleurs maintenant que j’y pense, il n’a pas ouvert la bouche une seule fois depuis que je suis arrivé. Ou alors je n’ai pas fait gaffe ? Je fronces les sourcils en l’observant alors qu’il fuit mon regard malgré le coup d’œil timide. Non, je ne me suis pas trompé, il n’a rien dit. Je soupire de nouveau.
Est-il muet ? Ce connard aurait pu… n’importe quoi, je dois vraiment manqué de sommeil pour espérait quoi que ce soit de ce sale type. Du coup, je ne sais pas s’il veut prendre un bain ou non ou… quoi que ce soit d’autres en réalité. Et le bandage autour de sa tête… pourquoi il ne s’assoit pas ?
Quoique j’aurais pu émettre un doute à se sujet mais son sang ne m’attire pas donc, il ne doit pas être du ce fameux groupe sanguin exclusif. Tant mieux pour moi et… tant mieux pour lui également.
Je disparaît vers mon bureau ou je prends un bloc note encore vierge et un stylo avant de revenir vers lui, lui donnant les deux objets avant de rapidement pianoter sur mon téléphone pour passer la commande pour le dîner de ce soir. J’avais pris quelque chose d’asiatique mais de très simple alors, cela devrait aller… surtout que la communication ne semblait ne pas être simple.
Je redoutais déjà tout ce que j’allais devoir faire pour m’occuper de lui en terme d’affaire à récupérer. J’espérais qu’il connaisse son adresse. Quoique, il faudrait peut-être que je lise ce qui avait dans l’enveloppe.
Ceci étant dit, j’allais récupérer l’enveloppe pour sortir les quelques documents : la lettre qui indiquait que ma demande pour être son tuteur avait été accepté – enfoiré de géniteur –, une copie du testament des parents qui léguait tout à leur fils avec mention de l’adresse mais aussi des coordonnées bancaires.
Hum… prévoyants… peut-être un peu trop. Cela me poussait à espérer que les parents n’avaient rien de louches car je ne voulais pas avoir Solar Eye à la porte de chez moi alors que je faisais moi-même quelque chose de louche. Même en travaillant pour eux, on ne pouvait pas vraiment être à l’abri de certain idiots trop paranoïaque… parfois à raison.
Bon, j’avais tous les renseignements que je voulais, même la nature de l’accident alors au moins, je n’aurais pas à lui demander à propos de ça. Cela m’expliquait toutefois pas comment j’allais faire pour récupérer ses affaires… enfin si, il allait falloir que je grignote sur le temps que j’utilisais pour Sainara… Bien.
Restais à savoir comment faire pour l’école car la sienne n’était pas à côté de chez moi et avec mes cours, je ne pourrais certainement pas l’y amener par contre. C’était aussi trop loin pour que je laisse un gosse de cet âge y aller tout seul. Mars… il restait trois mois d’école. Hum… bon, il pouvait se passer des mois restant, surtout qu’il devait aussi refaire ses bases. Je pourrais toujours le maintenir à niveau quand j’aurais un moment de libre… Ouais… bon, pour le moment je resterais sur ça.
Je relevais donc les yeux vers lui, prêt à lire ce qu’il voudrait bien me montrer. En espérant qu’il le fasse ou nous risquions d’être dans une impasse.
Est-il muet ? Ce connard aurait pu… n’importe quoi, je dois vraiment manqué de sommeil pour espérait quoi que ce soit de ce sale type. Du coup, je ne sais pas s’il veut prendre un bain ou non ou… quoi que ce soit d’autres en réalité. Et le bandage autour de sa tête… pourquoi il ne s’assoit pas ?
Assieds-toi, je ne vais pas te manger.
Quoique j’aurais pu émettre un doute à se sujet mais son sang ne m’attire pas donc, il ne doit pas être du ce fameux groupe sanguin exclusif. Tant mieux pour moi et… tant mieux pour lui également.
Je reviens.
Je disparaît vers mon bureau ou je prends un bloc note encore vierge et un stylo avant de revenir vers lui, lui donnant les deux objets avant de rapidement pianoter sur mon téléphone pour passer la commande pour le dîner de ce soir. J’avais pris quelque chose d’asiatique mais de très simple alors, cela devrait aller… surtout que la communication ne semblait ne pas être simple.
Je redoutais déjà tout ce que j’allais devoir faire pour m’occuper de lui en terme d’affaire à récupérer. J’espérais qu’il connaisse son adresse. Quoique, il faudrait peut-être que je lise ce qui avait dans l’enveloppe.
Est-ce que tu peux écrire ? Cela sera plus simple si l’on peut communiquer…
Ceci étant dit, j’allais récupérer l’enveloppe pour sortir les quelques documents : la lettre qui indiquait que ma demande pour être son tuteur avait été accepté – enfoiré de géniteur –, une copie du testament des parents qui léguait tout à leur fils avec mention de l’adresse mais aussi des coordonnées bancaires.
Hum… prévoyants… peut-être un peu trop. Cela me poussait à espérer que les parents n’avaient rien de louches car je ne voulais pas avoir Solar Eye à la porte de chez moi alors que je faisais moi-même quelque chose de louche. Même en travaillant pour eux, on ne pouvait pas vraiment être à l’abri de certain idiots trop paranoïaque… parfois à raison.
Bon, j’avais tous les renseignements que je voulais, même la nature de l’accident alors au moins, je n’aurais pas à lui demander à propos de ça. Cela m’expliquait toutefois pas comment j’allais faire pour récupérer ses affaires… enfin si, il allait falloir que je grignote sur le temps que j’utilisais pour Sainara… Bien.
Restais à savoir comment faire pour l’école car la sienne n’était pas à côté de chez moi et avec mes cours, je ne pourrais certainement pas l’y amener par contre. C’était aussi trop loin pour que je laisse un gosse de cet âge y aller tout seul. Mars… il restait trois mois d’école. Hum… bon, il pouvait se passer des mois restant, surtout qu’il devait aussi refaire ses bases. Je pourrais toujours le maintenir à niveau quand j’aurais un moment de libre… Ouais… bon, pour le moment je resterais sur ça.
Je relevais donc les yeux vers lui, prêt à lire ce qu’il voudrait bien me montrer. En espérant qu’il le fasse ou nous risquions d’être dans une impasse.